RPN SALAIRE BOYCOTT intersyndicale SUITE …Une fois de plus, l’Ucanss entrave le dialogue social

1/RPN salaire boycott intersyndicale SUITE … plus de négociations sans une véritable augmentation !

Nous étions plus de 30 % de grévistes à la CAF13 ce vendredi 13 octobre à l’appel de l’intersyndicale à crier notre besoin d’augmentation de salaire.

Légitimée encore une fois par un coût de la vie exponentielle.

L’inflation galopante appauvrie de plus en plus les salariés, nous ne nous laisserons pas appauvrir plus !

(Dans la région PACA nous n’étions pas seul à faire grève CPAM13 = 48%, CPAM04 = 37%, CAF84 = 32%, CPAM84 = 44%, CAF06 = 63%, CAF04 = 31%…)

L UCANSS et le président du comex a reçu l’intersyndicale jeudi 5 oct. 2023.

Le comex se cachant encore une fois derrière la mesure des fonctionnaires nous a précisé que l’employeur veut prendre une décision unilatérale en augmentant de 1,5 %la valeur du point avec application au 1er juillet 2023.

Pour rappel l’ensemble des OS refuse de siéger en négociation si la proposition de l’employeur reste en deçà de l’inflation.

L’intersyndicale veut des réelles négociations salaires et pas des propositions fermes sans négociations.

Le Comex a validé le passage en force de l’UCANSS par la prise d’une décision unilatérale de l’employeur (DUE) sur sa proposition de 1,5% au 01/07/2023.

Nous prenons acte au passage de la disparition de sa proposition de prime de partage de la valeur.

Ils souhaitent le retour des Organisations Syndicales Nationales pour enchaîner sur les négociations de la classification et les régimes complémentaire (prévoyance et mutuelle).

Il se dit tout de même dans le dialogue social et respecter les négociations. C’est pourquoi, toujours selon lui, il répond aux revendications de l’intersyndicale car il aurait une enveloppe pour la classification plus importante que ce qu’il avait proposé à la dernière tentative de révision en 2020.

Ils nous demandent donc d’être des OSN responsables pour éviter aux salariés une année blanche et leur permette de mieux vivre dans le contexte actuel.

La rémunération ne serait pas que la valeur du point…donc il est prêt à discuter et offrir la possibilité de négocier sur les classifications, les titres-resto, les indemnités transport, la complémentaire santé …

(enfin tout sauf la valeur du point…)

Vous l’aurez compris, l’employeur veut que les OSN reviennent à la table des négociations sans répondre aux revendications, mais en appelant à leur sens des responsabilités.

L’intersyndicale n’est pas dupe. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.

L’intersyndicale s’est donc réunit pour réagir.

Unanimement l’intersyndicale est prête à aller jusqu’au bout,

 le boycott continue jusqu’à la prochaine RPN salaire qui pour le moment est fixée au mois de décembre 

Pour pas que l’employeur oubli notre légitime revendication les organisations syndicales se présenteront aux réunions paritaires de négociations programmées et quitteront la séance si aucune proposition salaire n’est faite.

C’est dans ce contexte que la CGT a toujours soutenu

sa légitime revendication de la valeur du point à 10euros !!!

C’est dans la même lignée que nos OS CGT et UGICT CAF13 boycotterons le CSE exceptionnel sur les budgets prévu ce 18 Octobre 2023.

Malgré notre demande d’intersyndicale locale, les autres OS ont fait le choix de ne pas suivre l’intersyndicale nationale.

2/Une fois de plus, l’Ucanss entrave le dialogue social !

Aujourd’hui vendredi 20 octobre, l’employeur lance sa campagne des observatoires interrégionaux 2023, avec celui d’IdF à l’Ucanss, premier d’une série de sept sur l’ensemble du territoire.

Nouvelle provocation, l’Ucanss veut échanger sur les effets de la politique salariale en 2022 ainsi que l’attractivité, le recrutement et la fidélisation des salariés du Régime général.

Madame la Directrice de l’Ucanss, les salariés de la Sécurité sociale n’ont pas besoin de votre bilan parce
que la politique d’austérité salariale que vous mettez en œuvre est connue de tous puisqu’ils la subissent
au quotidien, et ce depuis des années. Ils sont d’ailleurs malheureusement de plus en plus nombreux à
quitter l’institution … Le bilan est clairement catastrophique !

Plutôt que de permettre un vrai dialogue et une écoute attentive et concernée avec les organisations
syndicales nationales, les directions nationales et locales restent dans l’entre-soi et se replient sur elles mêmes pour prendre de manière unilatérale des décisions impactant le devenir des personnels de la Sécurité sociale.

Quel mépris !

L’intersyndicale, dans sa lutte pour des salaires décents, a décidé de se saisir des sept observatoires
interrégionaux prévus sur tout le territoire du 20 octobre au 14 décembre pour rappeler ses
revendications aux représentants de l’Ucanss et des directions locales réunis pour l’occasion .

Des salariés rassemblés devant l’Ucanss sont venus soutenir la délégation issue de l’intersyndicale.

Madame Bertin, directrice de l’Ucanss, n’a su que reformuler les propos du président du Comex énoncés
à l’occasion de la réunion d’échanges du 5 octobre dernier, et préciser que cet observatoire n’était pas un
lieu de négociation. Faux ! Cette instance a justement pour objet d’évaluer la mise en œuvre, au plan
local, des accords collectifs négociés au plan national. Puisqu’elle persiste à entraver le dialogue social
institutionnel, l’intersyndicale décide de quitter la réunion.
En réaction, Madame Bertin a aussitôt informé les organisations syndicales nationales de sa décision
d’annuler les observatoires interrégionaux suivants car, selon elle, les conditions requises ne seraient plus réunies.

Par cette décision, l’employeur ferme de manière autoritaire des « lieux d’échanges, de dialogue et
d’écoute réciproque qui participent au dialogue social institutionnel » tels que initiés par les négociateurs de l’accord national.

L’employeur prive les organisations syndicales nationales de pouvoir échanger localement avec les
directions sur les sujets prégnants des salaires, des classifications et du financement de la complémentaire santé.

Si l’Ucanss accorde encore un peu de crédit à sa signature apposé sur l’accord national relatif aux observatoires interrégionaux, alors elle doit les maintenir.

Nous ne lâchons rien ! La lutte continue…

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *