CSE DU 21 MARS 2024 

Bonjour à toutes et à tous,
Les saisons changent mais la DG ne change pas d’attitude.
Peut-être utilisent ils le calendrier lunaire à la vue de leurs réponses qui sont souvent hors sol
Malgré tout, les petites graines semées lors des derniers CSE commencent à germer…
En voici un florilège:
CSE DU 21 MARS 2024 
(⏱Temps de lecture 5 min)
 
1/Information et consultation sur l’évolution organisationnelle du secteur DIAS
 
« Un bouquet de fleurs sans parfum »

Après avoir indiqué que ces prochains appels de candidatures offraient la possibilité d’avoir enfin une évolution de carrière au sein du service des intervention sociales (chose qui est très compliquée aujourd’hui), nous avons exprimé notre inquiétude sur le l’impact que pourrait avoir ces nominations sur les services dont seront issus les heureux élus.

En effet, il n’y a pas de création de poste, ces postes sont « créés » par redéploiement. On joue aux chaises musicales mais à effectif constant !

La direction nous a indiqué que ces postes n’étaient pas uniquement ouverts au personnel travaillant, aujourd’hui, au service des interventions sociales et que d’autres agents Caf ayant les diplômes adéquats et des appétences pour ces postes pourraient eux aussi postuler.

De ce fait, l’incidence sur les services ne peut être connue a priori. Néanmoins, il a bien été précisé qu’en fonction du service d’origine de la personne retenue, un arbitrage serait fait pour évaluer si le renforcement de ce service suite à ce départ est considéré comme nécessaire…

Cet arbitrage sera fait en fonction des objectifs COG fléchés comme prioritaires… Cela nous permettra d’enfin distinguer les services jugés comme primordiaux à la bonne réalisation de la COG par la direction, de ceux qui pourraient devenir  obsolètes à l’avenir à la CAF… Affaire à suivre.

Autre questionnement soulevé, l ‘augmentation de sollicitations des conseillers techniques suite à ces 5 nominations.

Aucun renfort prévu par la DG pour l’instant.

Pour toutes ces raisons l’UGICT et la CGT se sont abstenues

2/Information sur l’évolution du projet renfort de la production
 
Rappelons que l’ensemble de ces embauches ne sont pas des emplois supplémentaires pour la caisse mais des remplacements de futurs départs pour rester à effectif constant comme le prévoit la nouvelle COG.
En tout état de cause, nos remarques lors du dernier CSE concernant l’organisation et notamment le choix des salles et les modalités de formation visant à accueillir les TPF1 et les TPF2 auront un impact sur les 14 futures TPF3 pour renforcer le segment TNS.
En effet cette fois-ci les formations se feront en plusieurs étapes avec une partie théorique suivie d’une partie pratique.
Combiner la théorie avec la pratique est une approche qui permet de développer une compréhension approfondie, d’appliquer des connaissances dans des situations réelles et de développer des compétences pratiques.
La formation et la pratique se dérouleront sur le site de Malaval .
Ils seront ensuite repiqués dans les UT et selon les termes de la DG : » les cadres de ce segment (TNS) se mettront à disposition à tour de rôle », nous faisons remarquer que cela va créer une charge supplémentaire pour ces cadres déjà en surcharge, nous nous interrogeons aussi sur le suivi personnalisé de ces nouveaux agents, là encore … les réponses sont en jachère… Par contre la pénibilité sera elle à pleine floraison puisque les Responsables d’Équipe (RE) gèreront entre 14 et 15 agents, ce qui correspond à la limite haute des préconisations de l’INRS.
Nous regrettons que cette charge de travail supplémentaire ne soit pas compensée par l’embauche d’un RE supplémentaire, on sait combien les agents et les cadres du groupe TNS ont souffert d’un mauvais calibrage d’effectif dès la création de ce groupe malgré nos alertes insistantes (Pour rappel seulement 1 cadre & 6 agents avaient été prévus).
Un appel de candidature pour un nouveau RAM chargé de l’appui technique va prochainement sortir, nous regrettons là aussi que ce soit simplement un appel pour une mission de 6 mois encore et toujours du précaire, la DG nous indiquant que le service a déjà été renforcé.
Cette mission risque de mettre ce RAM sur le fil du sécateur…
Nous réclamons aussi des tuteurs pour l’accompagnement, là encore la DG laisse mûrir son avis.
 
Une éclaircie tout de même, face à nos interrogations sur le collectif de travail et le travail collectif concernant les petites salles cloisonnées situé au 3ème étage pour accueillir cadres et TPF2, la DG nous informe qu’une salle a pu être trouvée au 2ème étage pour que nos collègues puissent se réunir afin de permettre à chacun d’assurer un suivi commun.
« C’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore. »
Anatole France
 
3/Information sur l’évolution du planning relations de service
 
Au départ une expérimentation puis au final « une expérimentation qui prend racines ».
Pour résumer les 2 ½ journées d’accueil disparaissent au profit d’une seule journée sur la semaine favorisant ainsi la conciliation vie privée et vie professionnelle pour nos collègues CSU.
Le remplacement de ces 2 demi-journées par une journée complète était une revendication de nos camarades CSU LSA portée depuis Novembre 2021 par la CGT.
Du coup lorsque nous revendiquons une journée supplémentaire de télétravail pour ces agents, la DG nous précise « qu’elle ne l’avait pas vu venir celle-là »… celui qui sème ne récolte pas toujours mais la graine tombée en terre n’est jamais perdue…
 
4/Analyse de pratique professionnelles travail social  « Nulle rose sans épines »
 

Ou Comment transformer une  demande des employés en une souffrance au travail.

Ces analyses de pratique étaient une demande de certain-e-s travailleurs sociaux (AS et CESCF).

Aujourd’hui, compte tenu du climat délétère qui existe lors de ces réunions, certain-e-s ont demandé que la participation à ces ateliers se fassent au volontariat comme l’avait demandé dès le départ la CGT.

La direction indique que ces rencontres sont obligatoires au titre de formations dispensées par l’employeur et que les difficultés rencontrées ont fait l’objet d’un accompagnement par la hiérarchie.

Des entretiens bilatéraux, en effet, ont été imposés aux salariés afin de recadrer le contexte.

On en arrive, aujourd’hui, à une situation ubuesque où des professionnelles en demande de soutien dans leurs pratiques en arrivent à essayer d’éviter ces séances de partage qu’elles considéraient au départ comme nécessaire à leurs activités….

Pour la direction tout a été fait pour apaiser les tensions…De notre point de vue, les employées ne sont pas apaisées seulement résignées face à l’autosatisfecit de leurs encadrements…

 
5/Politique immobilière « y’a le printemps qui chante mais jusqu’à quand ? »
 
Aucune évolution envisagée pour l’instant à l’exception du futur déménagement du site de Salon qui serait transplanté ailleurs sur Salon.
Une épine tout de même dans ce parterre fleuri, La DG précise que la CAF13 est à 27m2 de surface utile par personne au lieu de 16m2 préconisé par la CNAF en nous rappelant aussi que la réduction des m2 est un objectif de fin COG.
 
6/Badgeages  Csu « changement d’heure, reculez tous votre droit du travail… »
 

Un épisode violent pour l’ensemble des acteurs cadres LSA ou CSU concernés tel des giboulées de Mars.

Même si le forfait horaire ½ journée accueil ne leurs était pas appliqué, la présence de nos collègues sur leur site et ce temps de travail ne peut être niés car validés par la pointeuse.

Nous rappelons qu’il est de la responsabilité de l’employeur de s’assurer de la bonne application des consignes.

En l’espèce, cela n’a semble-t-il pas été fait car cette mauvaise pratique est collective et se retrouve sur l’ensemble des territoires. Néanmoins au lieu de choisir une solution amiable et mesurée, la direction a choisi l’écrêtage brut sans aucun fondement légal pour tous les CSU concernés.

Pour la CGT notre position est claire et nous l’avons répété lors de ce CSE, les CSU ne doivent pas rendre les heures travaillées et compte tenu du nombre de CSU concernés un simple rappel régulier des consignes s’imposent sachant qu’il s’agit souvent d’un personnel fluctuant avec beaucoup de nouveaux embauchés et des contrats précaires.

La DG en fait une question de principes plus que de code du travail Nemo auditur propriam turpitudinem allegans
La DG acte comme pour se blanchir la fin temporaire des ½ journées d’accueil, l’affichage « service public » que notre DG souhaitait mettre en place avec une ouverture tous les jours avait ses limites et la CGT l’avait revendiqué, en effet de bonnes conditions de travail, un effectif stable et proportionné à la charge de travail sont les éléments indispensables qui permettent d’obtenir un service public de qualité… à bon entendeur
 
7/Mobilité
Pas de changement pour la future note de service qui sortira en Juin 2024, la DG reprend même notre proposition avec la possibilité de pouvoir indiquer le segment souhaité en plus du lieu d’affectation.
🌈🌈 Comme un rayon de OUI dans cette grisaille de NON🌈🌈
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