4 bonnes raisons de cesser le travail et vous mettre en grève pour les salaires (journée, 1/2journée ou 55min)

Voici 4 bonnes raisons de cesser le travail et vous mettre en grève pour les salaires, les retraites et les libertés, et plus largement, de réclamer des hausses de salaire pour tous les salarié·es. 

Nous vous rappelons l’appel à la grève de l’intersyndicale nationale
(Journée, ½ journée ou 55min qd vous voulez dans votre journée de (télé)travail)
La CGTCAF13
 sera devant les locaux de l’UCANSS à Montreuil
  Ce Mardi 19 Décembre
 
 Jour de négociation salaire pour nos organismes de Sécu
 
 pour vous représenter et réclamer une augmentation de la valeur du point 
et une rémunération digne de notre investissement au quotidien.
 
Il n’est prévu qu’une seule négociation sur nos salaires en 2024, c’est pourquoi nous devons nous mobiliser…

 

 

1. L’inflation

L’inflation est en hausse et les salaires ne suivent pas

Les prix augmentent rapidement, l’inflation s’installe aux alentours de 6% (Insee). Or dans le même temps les salaires n’augmentent pas.

En un an les cadres et professions intermédiaires ont perdu 3,6 et 3,7 % de pouvoir d’achat, contre 2,3 et 2,7 % pour les ouvrier·e·s et employé·e·s (source : DARES )

Les agent·e·s de catégorie A et B de la fonction publique ont perdu plus de 10 % de pouvoir d’achat en une décennie en raison du gel du point d’indice.

D’après le baromètre annuel de l’Ugict-CGT, les deux tiers des cadres estiment qu’ils ne sont pas assez payés, notamment au regard de leur qualification, de leur implication et de leur temps et charges de travail.

2. Les qualifications

Gagner des hausses de salaire pour toutes et tous c’est reconnaître nos qualifications, notre engagement professionnel et notre plus-value

Si le Smic a augmenté ces derniers mois – de façon insuffisante, ces hausses ne se sont pas nécessairement répercutées sur l’ensemble des grilles de rémunération.

La CGT revendique le SMIC à 2000 € et des hausses de salaire en pourcentage sur l’ensemble des grilles de rémunération.

L’ Ugict, la CGT des ingés, cadres, techs et professions intermédiaires demande la réinstallation de l’échelle mobile des salaires qui existait en France dans les années 1980 et actuellement en Belgique

Sur ce sujet, voir l’article d’Options Salaires : l’expérience belge d’une « échelle mobile »

3. Les injustices

Mobiliser pour des hausses générales de salaire c’est aussi lutter contre les injustices et l’arbitraire de l’individualisation de la rémunération

À défaut de hausses générales de salaires nous, cadres et professions intermédiaires du public comme du privé, sommes renvoyé·e·s vers des hausses de salaire individuelles (primes, bonus, etc.).

Or l’individualisation de la rémunération nuit au collectif de travail et à la santé physique et mentale des travailleurs·ses.

Elle s’accompagne en effet généralement d’objectifs inatteignables dictés avant tout par les intérêts financiers de l’entreprise.

Sur ce sujet voir notre guide de l’évaluation professionnelle et notre manifeste pour définanciariser le travail

Une majorité de cadres rejette pourtant ce mode de rémunération.

D’après le dernier baromètre de l’Apec 53 % des cadres souhaitent des augmentations collectives de salaires.

4. La protection sociale

Ce qui est bon pour les salaires… est bon pour la protection sociale

Obtenir des hausses de salaires c’est aussi assurer le financement de notre protection sociale. C’est par nos cotisations que nous finançons nos assurances sociales (chômage, maladie, retraite…).

Or le gouvernement prétend que nous manquons de moyens pour financer la solidarité et justifie ainsi sa réforme injuste de l’assurance chômage et la réforme-éclair des retraites qu’il veut mener à l’automne.

Des hausses générales de salaire pourraient pourtant financer les pensions des retraites actuelles et à venir. Des milliards d’euros pourraient être dégagés grâce à une hausse de 3,5 % des salaires (6 milliards), à l’augmentation du point d’indice et à l’intégration des primes dans la fonction publique (12 milliards), et au respect de l’égalité salariale femme-homme (5,5 milliards).

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