CSE du 14 décembre 

 Quand la direction générale arrive à transformer de bonnes nouvelles en mauvais coup !

Il y aurait de quoi se réjouir en ce mois de décembre 2023 de voir enfin à l’ordre du jour du CSE qu’Yves Fasanaro et son équipe de direction nous apportent dans sa hotte des embauches en CDI et des remplacements d’absences pour 2024 !

Ainsi, à première vue des embauches semblent être une très bonne nouvelle pour notre caisse après une COG extrêmement dure en termes de perte d’effectifs !

Mr FASANARO lui-même demande aux élu-e-s de propager la positivité dans les services !

🤔Le rôle des élu-e-s n’est pas d’être des dindes dociles (même si c’est de saison) mais bien d’assurer l’expression collective des salarié-e-s et de vérifier que leurs intérêts soient pris en compte dans les décisions de la direction.

*Les élu-e-s seront consulté-e-s afin de voter durant ce CSE sur :

• Un poste supplémentaire au SPR (référent dispositif accès au droit)

• Un poste supplémentaire à la RH (chargé de recrutement)

• – un remplacement à venir sur un poste de formatrice et enfin sur un « projet de renfort des équipes de production » avec embauche de 30 CDI en intitulé Technicien des Prestations Familiales.
• Point d’étape intermédiaire sur le Projet de transformation DSAP

Qu’est-ce qui pose problème aux élu-e-s CGT et UGICT dans tout cela ?

1. Déshabiller Anna pour rhabiller Isabelle :

Le grand marché de Noël !

 La nouvelle COG ne prévoit pas de rendu de poste mais n’en donne que très peu en plus.

 La conséquence : chaque décision d’embauche, de remplacement, de renfort sera donc récupérée d’un service sur l’autre !

Quel doit être le rôle du CSE dans cette équation ?

S’assurer que les arbitrages de la direction ne viennent pas trop déshabiller Anna !

 Il nous faudra donc avoir connaissance de ces arbitrages !

2.Et voilà notre deuxième problème : 

Absence d’information loyale envers le CSE 

La CGT ne croit plus au père Noël !

La direction ne donne que des informations parcellaires au CSE.

Sur l’ensemble des dossiers de cette plénière il nous a été impossible d’obtenir les critères d’arbitrages de manière précise. Pas de chiffrages précis de l’activité, pas d’organigramme avec niveau.

Et c’est en posant des questions malgré l’agacement de notre direction, que nous collectons des informations (le renfort est une pérennisation de mission par exemple).

Nous avons déjà l’expérience de cette pratique sur la dernière COG où le groupe CGT malgré ses demandes récurrentes n’a pu obtenir la stratégie de rendu des postes de la direction.

Là encore les conséquences sont sérieuses : certains services ont perdu plus que de raison leur effectif tout en étant culpabilisé de cet état de fait, alors même que cela était planifié d’avance par la DG.

Si nous sommes favorables au renfort des équipes nous ne pouvons cautionner cette volonté de la direction d’empêcher les élu-e-s CSE d’exercer réellement leur rôle !

C’est pourquoi, là où nous étions consulté-e-s ce jour (SPR et RH) nous avons émis un avis favorable pour ces renforts et embauches mais avec de fortes réserves concernant l’ensemble de la stratégie de la direction.

3. D’ailleurs sur cette stratégie voyons le 3ème problème qui nous préoccupe :

 Focus sur le projet de renfort de la production 

 Faire vite et mal ?

Un Cadeau 🎄 qui n’en est pas un !

Le Directeur Général veut profiter de la possibilité offerte par cette COG d’un effectif constant voire d’une légère augmentation (pas de précision donnée au CSE) pour renforcer la production. Jusqu’ici tout va bien.

• Permet-il au CSE d’avoir les éléments de sa stratégie et les conséquences en termes d’effectif sur les autres services ?

Non nous l’avons vu au point 1 et 2.

• Veut-il construire un plan durable d’amélioration de la production et limiter les impacts sur les fonctions support ?

Pour nous la réponse est NON et c’est inacceptable !

Mr FASANARO veut saturer au plus vite l’effectif cible et faire de ces 30 embauches de personnel opérationnel au plus tôt sur la liquidation.

 Du coup, il faut embaucher dès février 2024, en dehors des circuits habituels de pépinière, sur un nouvel intitulé d’emploi.

Mais aux questions évidentes qui en découlent : quel programme de formation pour ces TPF, quid du parcours CSU et des pépinières GCA 15 et 16 à venir sur 2024, quid de la petite  liquidation CSU permettant la diversité des tâches promises au départ, quelle place possible dans le Plan de Développement des Compétences déjà finalisé, avec quels moyens humains de formation, d’encadrement, de supervision, de suivi RH, quel déroulement de carrière, quel accès à la certification, quels moyens matériels (salle de formation, informatique, lieux de travail) ?

 La seule réponse : nous sommes en mode projet sur l’ensemble des directions c’est en construction !

Donc en résumé, en 6 semaines (dont 2 de congés potentiels), il va falloir répondre à ces questions, dont certaines relèvent d’une équation impossible !

Pour le groupe CGT, cet empressement est une mise en danger de ces futurs embauchés et de l’ensemble des fonctions support !

Quant à l’impact réel sur la production, il faudra l’analyser de près.

4. Point d’étape intermédiaire sur le Projet de transformation DSAP

Vive le vent… dans les réponses de Mme URBANI

La magie de Noël !

L’interprétation correcte de chiffres nécessite souvent une analyse approfondie du contexte et la prise en compte d’autres facteurs mais Mme URBANI préfère nous donner des chiffres isolés parfois trompeurs en fournissant souvent qu’une partie de l’image complète.

Nous rappelons que l’amélioration des chiffres pour les TNS est le fruit du renforcement de ce groupe (comme le demande depuis le départ notre groupe CGT) et non pas le fait de la réorganisation par segment.

L’ensemble des élus dénonce par une avalanche de reproches ce manque de coordination, d’harmonisation entre sites, services, groupes accueils et segments depuis cette réorganisation.

Rien d’alarmant pour notre DG 🙈 🙉🙊 pourtant les OS avaient souligné ce risque dès le départ.

Qlq infos concrètes,

L’accueil téléphonique pour les RDV devrait être départementalisé afin de pallier au manque d’effectifs de nos collègues d’Arles, nous rappelons que cela ne doit pas entrainer la dégradation des conditions de travail des autres territoires par un jeu de vases communicants.

Nous rappelons les revendications de la CGT :

• L’alignement des durées de rdv téléphoniques sur les rdvs physiques et la prise en compte de la pénibilité de ces rdvs, pour que ces rdvs se fassent à la ½ journée.

Concernant notre demande d’équilibrage des suppléances entre tous les territoires comme cela été le cas auparavant, notre DG n’y répond que partiellement puisque les suppléances seront assurées entre les différents sites marseillais pour Marseille (et plus seulement l’équipe d’accueil du NORD qui assurera encore la suppléance sur Aix).

5.Les questions des Organisations Syndicales

Pas de bras…Pas de chocolat

Les 13 desserts !

Encore une fois les questions des OS (qui dérangent) sont reléguées en fin de CSE, Mme DU-COUEDIC en accord avec le secrétaire du CSE mettent fin au CSE à 15h30, nous n’aurons pas de débats, ni de réponses à nos questions et nous devrons attendre … Avant d’ouvrir la case « Dialogue social » à la Caf13″…

Peut-être avaient-ils mieux à faire ?